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Argenterie gallo-romaine : la coupe à collerette de Mérouville (Eure-et-Loire)

[article]

Année 1982 40-1 pp. 219-238

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ARGENTERIE GALLO-ROMAINE : LA COUPE À COLLERETTE DE MÉROUVILLE (Eure-et-Loir)

par François BARATTE

Parmi les formes les plus caractéristiques de l'orfèvrerie romaine des 11e et 111e siècles figure la coupe à collerette : une vasque profonde, presque hémisphérique, aux parois bien galbées qui portent, un peu en dessous des lèvres, vers l'extérieur, une collerette de 2 à 3 cm de largeur, en général très légèrement convexe et inclinée vers le bas. Un pied annulaire de 1 à 2 cm de hauteur supporte le tout. Quelques variations peuvent apparaître, dans le profil des flancs, plus ou moins carénés, ou dans celui de la collerette, parfois rectiligne, ou dans l'inclinaison de cette dernière. Ces nuances de détail, importantes pour apprécier l'origine des objets, ne peuvent toutefois dissimuler le caractère homogène du groupe.

Le mode d'exécution de ces vases relativement complexes n'est pas simple à déterminer. Le point délicat est la réalisation de la collerette ; l'exemplaire du trésor de Graincourt- lès-IIavrincourt pourrait avoir été fondu d'une seule pièce puis repris au marteau et au tour1. Dans d'autres cas en revanche, on a supposé que la collerette avait été soudée. Certains vases, en tôle de bronze, sont obtenus pour leur part par simple repliement de la partie supérieure des parois à partir du rebord.

En ce qui concerne la vaisselle d'argent, ce sont cinq de ces coupes qui sont habituellement citées : quatre d'entre elles proviennent de Gaule même ; le trésor de Chaourse, dans l'Aisne, en fournit à lui seul trois (fig. 9-12), analogues par la forme mais différentes par le décor de la collerette : deux rinceaux, l'un très luxuriant2, l'autre plus stylisé3, et un cortège de monstres marins4 ; la quatrième est celle du trésor de Graincourt-lès-IIavrincourt

1 Catalogue de vente, galerie Charpentier, 10 juin 1958, C ; E. Will, Le trésor d'orfèvrerie gallo-romaine de Graincourt-lès-Havrincourt, dans Arts de France, II, 1962, p. 45-56. C'est le procédé qu'avait identifie M. Lucien Toulouse, qui avait examiné les objets du trésor au moment de leur entrée au Louvre. Le décor aurait également été fondu, puis doré au mercure : des bavures d'or sont encore visibles. Un examen radiographique, exécuté au Laboratoire de recherche des musées de France, n'a mis en évidence aucune trace de soudure.

2 H. B. Walters, Catalogue of the Silver Plate (greek, elruscan and roman) in the British Museum, Londres, 1921, n° 170, p. 44, pi. XXV.

3 Ibid. n° 172, p. 44, pi. XXIV.

4 Ibid. n° 171, p. 44, pi. XXIV.

Galha, 40, 1982.

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